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« T’es entrepreneuse donc… » : quand les femmes entrepreneures s’attaquent aux clichés !

Elles ont créé leur boîte et on les a taxées de « carriériste », de « mauvaise mère » ou encore de « minette ». Les entrepreneures poussent aujourd’hui un coup de gueule contre ces clichés. Sarah Azan et Hannah Oiknine, les fondatrices de la start-up Babbler, ont interrogé quinze de leurs consœurs en leur demandant de poursuivre la phrase : « T’es entrepreneuse donc… ». En exclusivité, elles partagent les idées reçues qui collent encore à la peau de ces femmes. Lisez-les vite dix de ces témoignages et si vous vivez la même chose, exprimez-vous sur Twitter avec le hastag #Entrepreneusedonc !

Séductrice, sans ambition ou fragile. Les clichés ont encore la vie dure. Mais si être une entrepreneure, c’était tout simplement être une femme qui dirige sa propre entreprise ? C’est ce que veulent faire entendre Sarah Azan et Hannah Oiknine, les deux sœurs fondatrices de la start-up Babbler, spécialisée dans les relations médias/entreprises. « On a déjà subi des remarques sur notre vie perso. En gros, lorsque tu crées ton entreprise, on te renvoie que tu négliges forcément ta famille ou ta vie privée », explique Hanna Oiknine. Lasses et convaincues qu’elles ne sont pas les seules à entendre ces remarques, elles sollicitent quinze de leurs amies entrepreneures. « Par mail, on leur a demandé : " Si je te demande de finir cette phrase : 'T’es entrepreneuse donc … 'quel cliché pourrais-tu me raconter ?" On ne savait pas à quoi s’attendre en envoyant ces courriels. Et on a découvert qu’elles évoquent toutes un cliché différent », développe Hannah Oiknine. Pour ces femmes qui pourtant n’ont ni le même âge ni la même situation familiale, ni le même secteur d’activité, un cliché revient tout de même souvent. « Le manque d’ambition, le petit projet, "l’esprit féminin" synonyme de « fragile » sont des remarques récurrentes », déplore la co-fondatrice de Babbler.

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